Communiqué de presse
UN TRIO ARRÊTÉ DANS UNE AFFAIRE DE SAISIE IMMOBILIÈRE ; LES ACCUSÉS AURAIENT VOLÉ PRÈS DE 400 000 DOLLARS À L’AIDE DE DOCUMENTS FALSIFIÉS

Le procureur du Queens, Melinda Katz, a annoncé aujourd’hui que Jonathan Marcus, Vincent Longobardi et Edward Doran – ainsi que East Coast Money Finders, Inc. – ont été inculpés par un grand jury du comté de Queens et ont comparu devant la Cour suprême. Le trio et l’entreprise sont tous accusés de vol qualifié, de possession criminelle de biens volés, de falsification de documents commerciaux et d’autres délits.
Le procureur Katz a déclaré : “Mon bureau continuera d’enquêter, de poursuivre et de demander justice pour les victimes lorsque des escrocs tentent de profiter des propriétaires du Queens. Les accusés ont comploté pendant des années pour réclamer illégalement un surplus de près de 400 000 dollars provenant de la vente d’une maison à Cambria Heights, des fonds qui appartenaient à juste titre aux propriétaires d’origine. Les accusés ont étayé leur demande par de faux documents contenant les signatures falsifiées des victimes. Les prévenus sont maintenant accusés de crimes graves”.
Marcus, 53 ans, de Harmon Street à Long Beach, Long Island ; Longobardi, 76 ans, de East31st Street à Brooklyn et Doran, 46 ans, de New Windsor dans le comté d’Orange, NY, sont tous inculpés avec la société East Coast Money Finders, Inc. dans un acte d’accusation de 12 chefs d’accusation. Les accusés ont comparu hier devant Michelle Johnson, juge de la Cour suprême du Queens, pour vol qualifié au second degré, possession criminelle de biens volés au second degré, deux chefs d’accusation de falsification de documents commerciaux au premier degré, deux chefs d’accusation d’usurpation d’identité au premier degré, deux chefs d’accusation de possession criminelle d’un faux instrument au second degré, deux chefs d’accusation d’offre d’un faux instrument à des fins de dépôt au premier degré et de conspiration au quatrième degré. Le juge Johnson a ordonné aux accusés de revenir devant la Cour le 10 mai 2022. Les trois hommes risquent jusqu’à 15 ans de prison s’ils sont reconnus coupables. East Coast Money Finders, Inc. est passible d’une amende pouvant atteindre 788 000 dollars ou le double du montant des bénéfices tirés de ces délits.
Selon les accusations, entre avril 2010 et janvier 2016, trois demandes écrites distinctes ont été adressées au ministère des finances de la ville de New York au sujet de fonds excédentaires non réclamés liés à la vente aux enchères, en 2006, d’une maison située dans le quartier de Cambria Heights, dans le Queens. En avril 2010, le défendeur Longobardi a contacté le département des finances de la ville de New York pour confirmer que des fonds excédentaires liés à une vente de saisie de 2006 étaient détenus. Une autre demande a été faite par Marcus en février 2012 et, en décembre 2015, Longobardi aurait déposé une troisième demande au nom d’East Coast Money Finders. En janvier 2016, le défendeur Doran a contacté le département des finances de la ville de New York pour s’enquérir de la documentation manquante nécessaire pour réclamer l’argent excédentaire, et Marcus a suivi quelques jours plus tard en soumettant la documentation manquante.
En avril 2015, selon le procureur Katz, East Coast Money Finders, Inc. aurait déposé une requête auprès de la Cour suprême du comté de Queens, affirmant que les droits sur les fonds excédentaires, d’un montant total de près de 350 000 dollars, lui avaient été attribués. À l’appui de cette requête, deux documents prétendument signés par les propriétaires légitimes de la maison et par Marcus, qui était et est toujours le président de East Coast Money Finders. Inc ont été déposés auprès de la Cour. Les prétendues signatures de la victime et de son défunt mari sur ces faux documents ont été authentifiées par Doran.
Selon les accusations, cette motion prévoyait que les fonds excédentaires, qui dépassaient le montant dû sur la maison saisie et vendue aux enchères, seraient divisés entre la société et le couple qui avait été propriétaire de la maison.
Après que les défendeurs ont fourni au ministère des finances de la ville de New York tous les documents nécessaires, y compris une ordonnance du tribunal fondée sur les faux documents autorisant la distribution des fonds, un chèque du ministère des finances de la ville de New York d’un montant de 394 216 dollars a été déposé sur le compte bancaire d’East Coast Money Finders, Inc. qui était contrôlé par Marcus. Les accusés Longobardi et Doran auraient reçu des chèques d’un montant de près de 130 000 dollars sur ce compte. Plusieurs milliers de dollars auraient également été transférés du compte de East Coast Money Finders, Inc. vers le compte bancaire personnel de Marcus.
Selon l’enquête, le stratagème a été révélé en janvier 2021, lorsque la veuve qui possédait la maison avec son mari au moment de la vente de saisie de 2006 a tenté de réclamer les fonds excédentaires pour elle-même auprès du ministère des finances de la ville de New York. Ni la femme, âgée de 67 ans, ni son mari, lorsqu’il était en vie, n’ont signé de documents permettant à une autre personne d’accéder aux fonds. La victime a déclaré que ni elle ni son défunt mari n’avaient reçu quoi que ce soit des 350 000 dollars versés en février 2016.
L’assistante du procureur Rachel Stein, superviseur du bureau du procureur chargé du logement et de la protection des travailleurs, a mené l’enquête avec l’aide du comptable d’investigation Barak Haimoff, du bureau du procureur du Queens, du détective Marcelo Razzo, de la brigade spéciale des fraudes du département de la police de New York, et de Pamela Sierra, assistante chargée de la préparation des procès au bureau du procureur du Queens.
L’assistante du procureur Rachel Stein, superviseur du bureau du procureur chargé du logement et de la protection des travailleurs, poursuit l’affaire sous la supervision des assistants du procureur William Jorgenson, chef de bureau, Christina Hanophy, chef de bureau adjoint, et sous la supervision générale de l’assistant exécutif du procureur chargé des enquêtes, Gerard Brave.