Communiqué de presse

UN AVOCAT RADIÉ EST ACCUSÉ D’AVOIR ESCROQUÉ PLUS D’UN DEMI-MILLION DE DOLLARS À 44 CLIENTS

La procureure du Queens, Melinda Katz, a annoncé aujourd’hui que l’avocat radié Yohan Choi, 47 ans, a été inculpé de vol qualifié et d’autres délits pour avoir prétendument escroqué près de 620 000 dollars à plus de 40 clients. Entre août 2015 et août 2020, le praticien du Queens a représenté les victimes dans des réclamations pour dommages corporels et aurait omis de donner à ses clients leur part des règlements.

Le procureur Katz a déclaré : “Malgré sa radiation du barreau, ce défendeur aurait continué à représenter des clients et à conclure des accords dans des dizaines d’affaires de dommages corporels. Mais au lieu de prendre sa juste part des recettes, cet ancien avocat est accusé d’avoir empoché la totalité de l’argent du règlement, victimisant ainsi ses clients une seconde fois”.

M. Choi, 47 ans, domicilié sur la23e avenue à Bayside, dans le Queens, a tenu pendant de nombreuses années un cabinet d’avocats sur le Northern Boulevard à Flushing. L’accusé a été mis en accusation hier en fin d’après-midi devant le juge Scott Dunn de la Cour pénale du Queens sur la base d’une plainte de 44 chefs d’accusation. Choi est accusé de vol qualifié au deuxième degré, de 41 chefs d’accusation de vol qualifié au troisième degré et de pratique du droit par un avocat qui a été radié du barreau, suspendu ou condamné pour un crime. Le juge Dunn a fixé la date de retour de l’accusé au 30 décembre 2021. S’il est reconnu coupable, Choi risque jusqu’à 15 ans de prison.

Selon les accusations, le défendeur détenait des comptes bancaires pour son cabinet d’avocat chez Chase, Capitol One et HSBC depuis au moins août 2015. Un examen médico-légal des comptes a révélé des dizaines de dépôts pour le règlement de procès au nom des clients de M. Choi.

Le procureur Katz a déclaré que, selon la plainte, en novembre 2016, une femme que le défendeur représentait dans une affaire de dommages corporels a accepté un règlement de 52 500 dollars. La victime avait droit à un peu plus de 35 000 dollars. Bien qu’un chèque de la compagnie d’assurance versant le règlement ait été déposé sur le compte de la défenderesse, la femme n’a jamais reçu d’argent.

Une autre femme que Choi a représentée dans une affaire de dommages corporels a accepté de régler pour 75 000 dollars en mai 2018, selon la plainte. Après déduction des honoraires de l’avocat et des autres frais, la victime a eu droit à 50 250 dollars. Choi n’aurait jamais remis cet argent, bien que la compagnie d’assurance ait déposé un chèque de 75 000 dollars sur son compte.

Toujours selon le procureur, un homme qui avait également engagé le défendeur pour le représenter dans une affaire de dommages corporels a accepté de régler son affaire pour 45 000 dollars, alors qu’il avait droit à 30 150 dollars. L’enquête a montré que le 12 mai 2020, le compte bancaire de Choi aurait reçu un chèque de 45 000 dollars de la part d’une compagnie d’assurance. Cependant, trois jours plus tard, le solde de ce même compte séquestre ne s’élevait qu’à 423 dollars. La victime n’a jamais reçu l’argent qui lui était dû.

Selon les accusations, l’accusé a répété ce stratagème au moins 41 fois sur une période de cinq ans. Les clients à qui l’on devait des sommes d’argent variables – de 1 000 à plus de 50 000 dollars – se sont retrouvés les mains vides. Dans tous ces cas, les comptes commerciaux de M. Choi ont reçu les chèques de règlement qui s’élevaient à plus de 600 000 dollars, mais ses victimes n’ont jamais reçu de chèque pour leurs blessures.

La licence de Choi a été suspendue le 20 novembre 2017.

L’enquête a été menée par l’inspecteur Thomas Kaup, du bureau des détectives du procureur, sous la supervision du chef adjoint Daniel O’Brien. L’enquêteur comptable Barak Haimoff a également participé à l’enquête, sous la direction de l’enquêteur comptable superviseur Joseph Plonski.

L’assistant du procureur James Liander, chef du bureau de la corruption publique du procureur, poursuit l’affaire sous la supervision de l’assistant exécutif du procureur chargé des enquêtes, Gerard Brave.

**Les plaintes pénales et les actes d'accusation sont des accusations. Un accusé est présumé innocent jusqu'à ce que sa culpabilité soit prouvée.