Communiqué de presse

La propagation du coronavirus a entraîné de nouveaux défis et de nouvelles responsabilités pour tous les parents et tuteurs du comté de Queens. Avec la fermeture des écoles, de nombreux adolescents et préadolescents trouvent plus de temps pour explorer l’internet sur les ordinateurs et les téléphones. Les adolescents sont naturellement curieux de tout, y compris de leur sexualité, et en cette période très difficile, ils peuvent se retrouver, sans que ce soit de leur faute, dans des positions compromettantes en ligne. Le Centre national pour les enfants disparus et exploités (National Center for Missing and Exploited Children) a constaté une augmentation du nombre de signalements concernant des documents relatifs à des abus sexuels commis sur des enfants sur l’internet. Mon bureau a également constaté une augmentation du nombre de plaintes concernant des comportements inappropriés à l’égard d’adolescents et de préadolescents sur l’internet. Plusieurs de ces plaintes concernaient des inconnus qui cherchaient à obtenir des photos inappropriées des adolescents.

Aujourd’hui plus que jamais, il est important de savoir ce que fait votre enfant sur son smartphone, sa tablette ou son ordinateur. Les prédateurs savent que les enfants sont à la maison pendant la journée et peuvent en profiter pour tenter de les contacter et de les attirer dans des situations inappropriées. Le National Center for Missing and Exploited Children (NCMEC) propose des ressources numériques gratuites sur Netsmartz.org concernant la sécurité en ligne pour les enfants et les parents. NetSmartz.org est le programme d’éducation à la sécurité en ligne de NCMEC. Il propose des vidéos et des activités adaptées à l’âge des enfants pour leur apprendre à être plus en sécurité en ligne en prenant conscience des risques potentiels et en leur donnant les moyens de faire des choix plus sûrs en ligne et hors ligne.

Si votre enfant est victime d’un prédateur en ligne, vous devez conserver toutes les preuves dont vous disposez, y compris les photos, et faire des captures d’écran des messages et des coordonnées du prédateur. Vous devez le signaler à votre commissariat local ou appeler le (646) 610-7272. Notre unité de lutte contre la criminalité informatique est bien équipée pour traiter ces plaintes.